"Je demande au passé des valeurs capables de féconder l'avenir." Xavier Grall, poète, écrivain breton.

Détails des œuvres sur la Bretagne.

 

     « La Bretagne a développé et entretenu jusqu’à jours un art du costume traditionnel remarquable, tant par les broderies que par les coiffes. On peut encore admirer leur richesse et leur beauté dans les musées bien entendu, mais surtout lors des parades, des festivals ou lors de festou-noz.
      C’est pour ne pas tomber dans le piège de la nostalgie, que les créateurs bretons ont innové dans le domaine de la décoration, de la mode et de la table, en utilisant les motifs de ces costumes. Dans la lignée de ces artistes, Cathiane a crée un monde nouveau où se côtoient des modèles inspirés de la Haute-Couture […]. Rehaussées d’or ou d’argent, ses œuvres exaltent la Bretagne et les motifs de ses costumes.
      Originaire de Quimper, Cathiane revendique tout à la fois ses racines bretonnes et l’ouverture sur les autres cultures. De la phrase du poète Xavier GRALL, « Je demande au passé des valeurs capables de féconder l’avenir », elle s‘est fait une règle de vie pour créer son univers. »

 



 

« L’épreuve du temps :


      Regardons autour de nous aujourd’hui et prenons plaisir à admirer au quotidien les quelques coiffes présentes encore en Bretagne, car ce n’est hélas plus pour longtemps.
      Ces années 2000 tant attendues voient le déclin inévitable du port des coiffes, dès l’instant que les conditions géographiques, économiques, sociales et psychologiques se sont trouvées profondément bouleversées depuis la naissance des costumes bretons.
      Ceux-ci ont connu leur plein épanouissement entre 1850 et 1914, date à laquelle la guerre porta un sérieux coup aux broderies et aux couleurs. Dès lors, les costumes de fête disparurent au profit d’habits plus usées, toutefois en conservant pour les hommes, le gilet et le chapeau, et pour les femmes, la coiffe.

     Jusqu’en 1930, les coiffes se maintiennent vaille que vaille mais elles ne résisteront pas aux impératifs de la vie moderne. Elles entreront néanmoins dans le XXI ème siècle sur la tête de quelques Bigoudènes ou de quelques Ploemeuroises.
      Pour repas figer définitivement les costumes et leurs coiffes dans la froideur immobile des musées, les parades des festivals ont pris la relève ainsi que les festoù-noz pour montrer la richesse et la beauté des costumes d’antan. » Cathiane 2000